Hotel Copenhague : 224 hotels pour un prix moyen de 153 €

Copenhague ne se laisse pas facilement conquérir. Si l'on ne vient pas en avion, il faut avant tout traverser l'Allemagne, peut-être même faire une escale de plusieurs heures dans une grisâtre cité industrielle. Côté chaleur, on a connu mieux et, première surprise, on ne trouve écrit Copenhague sur aucun tableau d'affichage à la gare. On ne vous a pas menti, le Danemark existe pour de vrai, mais c'est sous son nom propre qu'il faut chercher sa capitale : København.

Surprise encore une fois, lorsque le train vient s'immobiliser dans un tunnel et que tous les voyageurs descendent de wagon. Pas d'inquiétude, Bruce Willis ne va pas venir sauver tout le monde d'une mort certaine, le train est tout simplement allé se garer dans la cale d'un bateau. Et oui, Copenhague, c'est un ensemble d'îles. On évite bien sûr la moue d'horreur à la vue des prix affichés : le Dannemark ne fait pas partie de l'espace Schengen, les prix ne sont pas présentés en euros. Il faut acquérir au plus vite des couronnes danoises. Une fois toutes ses surprises évitées, le choix de l'hôtel n'est qu'une formalité.

Du côté des hébergements, pas de surprise, il y a du choix

Et on s'en doute, à Copenhague, il y a de quoi faire : plus d'une centaine d'hôtels et autres auberges de jeunesse, qu'ils soient luxueux, pas chers, ou carrément design ; destinés aux familles ou aux voyageurs d'affaires. On en trouve dans le centre bien sûr, mais aussi dans des quartiers plus alternatifs, comme Vesterbro ou Nyhavn et même près de Kastrup, l'aéroport international de la ville.

Des attraits au centre, mais pas seulement

Car à Copenhague, les attraits ne sont pas que dans le centre. Alors bien-sûr, il y a les jardins Tivoli, l'artère commerçante Strøget et le château Rosenborg. Bien sûr, on ne peut pas ne pas y passer. Ne serait-ce que pour voir la Petite Sirène sur le port, le Manneken-Pis du grand nord, avec un petit peu plus de tenu cela va sans dire. On s'imprègne d'ailleurs tout autant du morceau d'histoire qu'elle reflète, que des petites histoires de vandalisme qu'elle a subi.

Mais Copenhague, ce n'est pas que ça. C'est Vesterbro, ses bars branchés, sa vie nocturne. C'est Nyhavn, le nouveau port et ses célèbres maisons colorées sur les berges du canal de la ville. C'était enfin Christiana, dont l'histoire imprègne encore la cité. L'histoire de cette ancienne caserne assiégée en 1971 par une bande d'idéalistes, qui y ont fondé un espace libre autoproclamé. Ancien ovni institutionnel, on y croisait babas sur le retour, touristes émerveillés et artistes désabusés. L'odeur de marijuana imprégnait l'air et la vie y semblait plutôt douce, il faut bien le dire. En voilà une dernière de surprise, qu'on ne subit plus, car Christiana a été normalisée il y a un quelques années. Mais son symbole subsiste et marque l'âme de cette capitale, définitivement « tout sauf ordinaire ».

Par Florian Kunckler / Mis à jour le

Crédits: http://www.flickr.com/photos/javier_losa/4022636754 by javier.losa