Hotel Côte d'Azur : 4868 hotels pour un prix moyen de 136 €

De Nice à Cannes : entre collines et mer, 2 versions de la Côte

Beaucoup d’images (pour ne pas dire clichés) viennent à l’esprit lorsque l’on évoque la Côte d’Azur. C’est d’abord une nature colorée et odorante, entre citronniers, palmiers, bougainvilliers, mimosas et lauriers rose. La douceur du climat, la luminosité exceptionnelle et les eaux turquoise continuent d’attirer de nombreux artistes, Picasso, Chagall et Matisse étant les plus connus. La Côte, c’est également le lieu de villégiature des grandes fortunes, où la démesure est reine : yachts, palaces, boîtes branchées, propriétés hollywoodiennes, casinos, boutiques de luxe... Les hôtels mythiques ne manquent pas, pour les découvrir, cliquez ici. Monaco obtient la palme de ce point de vue-là, Saint-Tropez n’est pas mal non plus. Il faut donc s'attendre à des prix élevés, surtout en été et pendant le Grand Prix de Monaco et le Festival de Cannes en mai. Nous avons cependant repéré des adresses vraiment abordables, à découvrir dans notre sélection, ainsi que des établissements de charme qui sortent des sentiers battus.. Pour découvrir nos choix d'hôtels les pieds dans l'eau, c'est par ici, et pour les familles, c'est par là.

Nice porte bien son nom de capitale de la Côte d’Azur, avec son vieux port qui n’a rien à envier à celui de Marseille, la place Masséna, le Vieux Nice baroque et coloré, et bien sûr la promenade des Anglais le long de la Baie des Anges. Les environs niçois sont à ne manquer sous aucun prétexte. Entre collines et falaises déchirées, les villages élégants et réputés se succèdent jusqu’à Monaco : Villefranche sur-Mer, Beaulieu-sur-Mer, Eze, Saint-Jean Cap-Ferrat… Là, les villas à l’architecture exubérante s’affichent, insolentes et superbes, témoins du goût des grandes fortunes pour la démesure. Tandis que, coincés entre Monaco et la frontière italienne, Roquebrune-Cap-Martin et Menton (célèbre pour sa fête du citron en février), prennent déjà des airs d’Italie.

De Nice à Cannes, côté mer, on trouve beaucoup de stations balnéaires dynamiques à l’offre hôtelière alléchante, mais moins préservées que les villages cités ci-dessus : Saint-Laurent du Var, Cagnes-sur-Mer, Antibes et son célèbre parc d’attraction Marineland, Juan les Pins et son festival de jazz réputé… En revanche, sur les hauteurs, l’authenticité est au rendez-vous : Vence, Saint-Paul de Vence, Mougins, Grasse, Mouans-Sartoux, la Colle-sur-Loup, Vallauris… Autant de villages fortifiés qui ont gardé leur charme et leur cachet, où les ruelles fleuries et les points de vue panoramiques sont légion. Très connus pour leur activité culturelle foisonnante (Fondation Maeght, Musée Picasso, chapelle du Rosaire décorée par Matisse), ils sont également le point de départ de nombreux sentiers de randonnée, entre gorges, cascades et grottes (dont la célèbre vallée de la Roya).

Et puis il y a Cannes, le festival, la Croisette… Forcément, la capacité hôtelière est énorme (plus de 200 adresses), les hôtels de luxe y sont majoritaires, mais également les établissements orientés business, car il ne faut pas oublier que le Palais des Festivals attire chaque année des dizaines de congrès.

Côte varoise = Côte d’Azur ?

Passé le Cap Esterel et ses falaises ocre, nous sommes dans le Var. Les stations balnéaires s’enchaînent, s’articulant autour d’un même schéma : marina pour les plaisanciers, petit port de pêcheurs typique, de nombreuses résidences hôtelières, villages clubs et hôtels familiaux, et des plages à perte de vue. Fréjus, Agay, Saint-Raphaël, Sainte-Maxime, Grimaud, les Issambres : telles sont ces villes de bord de mer très recherchées pour leur douceur de vivre, leurs activités nautiques et leurs animations nocturnes. Doit-on considérer Saint-Tropez comme faisant partie de la Côte d’Azur ? La question n’est pas tranchée, mais ce village rendu célèbre dans les années 50 par Brigitte Bardot et les cinéastes de la Nouvelle Vague est devenu un emblème à lui tout seul.

Par Clémence Piot / Mis à jour le

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